Emploi
[Salon de l'agriculture 2022] La charte Emploi alimentaire étend son périmètre
En s’étendant aux métiers de l’agriculture et de la mer, la charte Emploi alimentaire mise en œuvre par l’Ocapiat doit favoriser la mobilité entre secteurs et l’attractivité des filières.
En s’étendant aux métiers de l’agriculture et de la mer, la charte Emploi alimentaire mise en œuvre par l’Ocapiat doit favoriser la mobilité entre secteurs et l’attractivité des filières.
Quarante-sept branches professionnelles de la production alimentaire et du développement rural ont participé à la signature de la nouvelle charte Emploi alimentaire pendant le Salon de l'agriculture 2022. Celle-ci étend le périmètre d’actions aux deux secteurs amont de la filière : l’interbranche des entreprises/exploitations agricoles et des acteurs du territoire, ainsi que la pêche, les cultures marines et les coopératives maritimes.
Reposant sur les acquis de la charte 2020, la charte 2022 doit permettre aux entreprises des filières alimentaires :
- de développer leur Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences ;
- de sécuriser les parcours professionnels de leurs salariés ;
- d’améliorer leur attractivité afin d’accompagner le besoin en compétences.
Aider les entreprises sans structure RH
C’est l’opérateur de compétences Ocapiat qui met en œuvre la Charte pour l’Emploi alimentaire. Il va notamment appuyer le conseil en Ressources humaines (RH) aux entreprises, notamment de moins de 50 salariés sans fonction RH structurée, à la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences, développer l’accompagnement des mobilités entre secteurs et les compétences, et mener des actions pour renforcer l’attractivité des métiers et des entreprises.
Mécarungis, bénéficiaire
Le communiqué des ministères signataires met en avant les bénéfices de la charte 2020 sur l'entreprise Mécarungis : « Nous avons pu moderniser un outil informatique « métier » collectif de gestion des flux physiques (traçabilité des viandes), commerciaux (facturation des ventes) et financiers (recouvrement des créances) au service de 12 grossistes du pavillon des viandes de Rungis », témoigne la directrice générale de Mécarungis, Martine Maisonneuve.