L214 s’attaque à un éleveur de lapin bien connu de la filière
L214 met en cause l’élevage de lapin du président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins (Fenalap) et demande sa fermeture.
L214 met en cause l’élevage de lapin du président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins (Fenalap) et demande sa fermeture.
L’association antispéciste L214 continue de s’attaquer aux produits de la marque Le Gaulois. Après le poulet en juillet, c’est au tour de la viande de lapin. C’est justement l’élevage du producteur en photo sur certaines barquettes qui est visé. Frédéric Blot élève des lapins à Domalain (Ille-et-Vilaine). Il est le président du groupement Elvilap, mais aussi de la Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins (Fenalap) et de la section lapin de la branche bretonne de la FNSEA.
L214 propose sur son site une vidéo qui présente de nombreux animaux malades et blessés ainsi que des méthodes brutales pour la manipulation des animaux. La vidéo est commentée par trois vétérinaires, dont Hélène Gateau, qui présente une émission télévisée sur les animaux.
L214 demande la fermeture de l’élevage
L’association antispéciste demande la fermeture d’urgence de l’élevage incriminé et précise dans un communiqué « porter plainte auprès du procureur de Rennes pour le délit de mauvais traitements (défaut de soins des lapins malades ou blessés, installations inadaptées causant des souffrances, manipulations violentes) et pour le délit d'abandon (animaux laissés agonisants) contre la SCEA du Moulin, contre Frédéric Blot, son dirigeant et contre la vétérinaire sanitaire de l'élevage ».
Un long combat contre l’élevage de lapin
L’élevage de lapin est particulièrement décrié par les associations animalistes. Le lapin a un statut particulier car il est aussi populaire en temps qu’animal de compagnie. L214 lance une pétition pour demander un moratoire sur les nouvelles installations d’élevages intensifs et la fin, sous 10 ans, des élevages privant les animaux d’accès au plein air, en accompagnant les éleveurs par un plan de reconversion. L’association dénonce aussi le manque de réglementation spécifique sur l’élevage de lapin.