Italie : en bovins, le début 2019 s’annonce compliqué
Bovins : Les cours des jeunes bovins sur le marché italien ont commencé 2019 sous leur niveau de 2018. Pourtant, relève l’Institut de l’élevage, les stocks de bovins mâles sont au plus bas, ils ont perdu 21 000 têtes entre décembre 2017 et 2018 (-5 %). Mais les achats des ménages italiens manquent de tonus. S’ils s’étaient repris au premier semestre 2018, la tendance s’est ensuite inversée. Ils ont reculé en volume de 0,8 % sur les neuf premiers mois de l’année. Dans le même temps, les importations de viande bovine réfrigérée et congelée ont atteint 310 000 téc, soit 2 % de plus qu’en 2017 (mais 1 % de moins qu’en 2016). Ces volumes supplémentaires proviendraient notamment du Brésil et seraient dirigés vers la production de Bresaola, précise l’Idele.
Ovins : En Irlande, la filière ovine affiche ses craintes face à la perspective d’un Brexit sans accord. Les échanges entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord (une des quatre nations du Royaume-Uni) sont nombreux. En 2018, ce sont ainsi 432 000 ovins qui ont traversé la frontière vers la République pour y être abattus. Or, sans accord, les droits de douanes en vigueur selon l’OMC seraient rétablis et pourraient atteindre environ 0,86 €/kg. De quoi arrêter tout commerce transfrontalier et mettre en péril la santé économique des éleveurs nord-irlandais et des abatteurs irlandais.