Commerce international
Viande de porc : hausse des importations chinoises
La Chine a augmenté ses achats de viande de porc sur le marché international au premier trimestre 2023.
La Chine a augmenté ses achats de viande de porc sur le marché international au premier trimestre 2023.
Les importations chinoises de viande de porc ont augmenté de 26 % en volume entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, soit une hausse de 110 000 tonnes d’après un premier bilan dressé par le Marché du porc breton (MPB). Au total, la Chine a acheté 530 000 tonnes de viande de porc. En coproduit, la hausse est de 9,4 % (+ 25 000 tonnes). Les achats chinois se sont donc élevés à 290 000 tonnes.
De belles performances européennes et américaines
L'Espagne maintient sa place de premier exportateur mondial vers la Chine affichant même une petite progression +5,6 % par rapport au premier trimestre 2022. Dans l’ensemble, le pays ibérique a envoyé 132 360 tonnes de viande de porc fraîche et congelée. Les exportations de viande de porc depuis la France ont légèrement augmenté (+3,3 %) pour s’établir à 16 300 tonnes au premier trimestre 2023. D'autres pays ont sensiblement intensifié leurs exportations de viande de porc vers le géant chinois. Il s’agit du Brésil (+50,2 %), des Etats-Unis (+34,2 %), du Canada (+55,1 %) et du Chili (+44,9 %). « Les ventes à partir du Danemark (+ 38 %) mais aussi des Pays-Bas (+93,4 %) connaissent également de belles croissances », a complété le MPB.
Evolution des importations de viande de porc et de coproduit vers la Chine
Source : Le marché du porc breton
Une tendance sur le long terme
Cette tendance pourrait perdurer. Actuellement, le cours du porc chinois fléchi. Le 11 mai, il était à 1,88 euros, soit un recul de 2 centimes par rapport à la semaine précédente.
Les achats sur le marché international devraient continuer. La production se redresserait de façon marginale cette année et la demande est attendue à la hausse. Par ailleurs, plusieurs opérateurs soutiennent que la peste porcine africaine a fait son retour dans une partie du pays. Dans le même temps, la visite d’Emmanuel Macron en Chine début avril pourrait permettre « la valorisation de 10 % de tonnage supplémentaire » d’après le président d’Inaporc Thierry Meyer.