Viande
Gros bovins : l’aval prudent
Le marché des gros bovins manque toujours d’allant. En cause, notamment, l’extrême prudence des abattoirs, qui naviguent à vue en cette période de crise sanitaire. La demande est mesurée alors que les cantines sont fermées, que l’on approche de la seconde partie de mois et que la météo n’est pas encore favorable aux grillades. Seule la viande hachée reste sollicitée. Dans ce contexte, et pour éviter que les stocks montent, certains industriels limitent les abattages. Comme l’offre est mesurée en femelles, les prix se maintiennent néanmoins.
En jeunes bovins, des opérateurs jugent les exportations calmes et estiment que la France aurait perdu des parts de marché sur l’Italie et la Grèce par manque de compétitivité. De plus, comme ces deux pays souffrent toujours de la pandémie, la demande y est limitée et, contrairement aux autres années, la fréquentation touristique n’a pas commencé.