Grippe aviaire : la Vendée met à l'abri ses volailles après la découverte d'oiseaux sauvages infectés
Après la découverte de deux cadavres d’oiseaux sauvages positifs à la grippe aviaire, le préfet de Vendée place le département en Zone de contrôle temporaire.
Après la découverte de deux cadavres d’oiseaux sauvages positifs à la grippe aviaire, le préfet de Vendée place le département en Zone de contrôle temporaire.
Suite à la découverte de plusieurs cadavres d’oiseaux sauvages sur l’étang de la commune Les Landes Genusson, dont deux (un cygne tuberculé et une grande aigrette) ont été dépisté positifs à l’influenza aviaire de type H5, « l’ensemble du département de la Vendée est placé en zone de contrôle temporaire (ZCT) par arrêté préfectoral », vient d’informer le préfet de la Vendée dans un communiqué de presse.
Influenza aviaire hautement pathogène (grippe aviaire) : découverte d’oiseaux sauvages infectés en #Vendée
— Préfet de la Vendée 🇫🇷 (@PrefetVendee) September 1, 2022
L’ensemble du département #Vendée est placé en zone de contrôle temporaire (ZCT) par arrêté préfectoral.
➡️communiqué de presse https://t.co/dVzA7n3ppd pic.twitter.com/did1cZNZxz
Cet arrêté impose « la mise à l’abri de tous les oiseaux, détenus par des particuliers ou des professionnels, dans des bâtiments fermés ou sous filets et la protection des points d’abreuvement et d’alimentation dans des lieux fermés ».
L’arrêté prévoit aussi le recensement des détenteurs d’oiseaux (déclaration obligatoire pour les particuliers des basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur auprès de la mairie, et les professionnels, quelle que soit la taille de l’exploitation auprès de la DDPP) et la surveillance renforcée avec « en plus de l’obligation de déclaration de toute mortalité anormale, une surveillance spécifique » dans les élevages.
97 cas en France depuis mai 2022
Le préfet de Vendée rappelle que la grippe aviaire de l’hiver 2021-2022, due au virus H5N1, a continué de circuler cet été dans l’avifaune sauvage. 97 cas ou groupe de cas ont été confirmés depuis le 17 mai 2022 dont une dizaine depuis le 15 août en Bretagne, Nouvelle Aquitaine et en Pays de la Loire.
« Cette situation inhabituelle, jamais rencontrée en France jusque-là, fait craindre un risque de persistance endémique du virus H5N1 HP toute l’année sur le territoire », écrit-il dans le communiqué.