Grippe aviaire : comment les Côtes d’Armor préparent la rentrée ?
Alors que le virus de l’influenza aviaire circule toujours dans la faune sauvage, la préfecture des Côtes d’Armor et les professionnels des filières avicoles se préparent pour la rentrée. La clé : réaction rapide.
Alors que le virus de l’influenza aviaire circule toujours dans la faune sauvage, la préfecture des Côtes d’Armor et les professionnels des filières avicoles se préparent pour la rentrée. La clé : réaction rapide.
Alors que la France est passée en risque négligeable pour la grippe aviaire le 10 juillet dernier, « La circulation du virus dans le compartiment sauvage n'a pas réellement cessé » constate-t-on à la préfecture des Côtes d’Armor, contactée par mail. La circulation du virus se fait essentiellement sur des oiseaux de la famille des Laridés (sternes, goélands, mouettes), qui sont « infectés avec un génotype spécifique », nous précise-t-on. Cinq oiseaux ont ainsi été retrouvés morts et positifs à l’IAHP depuis la mi-juin, « ce qui appelle au plus grand respect des règles de biosécurité pour éviter la contamination des élevages » alertent les services de l’état.
Disposer rapidement d’informations fiables sur les élevages
Le département breton a été durement frappé en février dernier, avec un enchaînement de cas dans des élevages de poules pondeuses. Les mouvements d’œufs avaient été encadrés, avec un entreposage intermédiaire en plateforme. « Des retours d'expérience sont en cours par la DDPP associant les cellules professionnelles mises en place en début de crise par la préfecture, afin de capitaliser ce qui a fonctionné et ce qui peut être amélioré », expliquent les services de l’état, qui notent que le plus important est d’avoir rapidement des informations fiables sur les élevages dans les zones concernées, notamment :
- Types d’animaux, et leur nombre
- Dates prévues de sortie
- Mouvements sur les quinze derniers jours
Il s’agit d’anticiper la propagation du virus pour l’éradiquer.
Un exercice de préparation sur la table
Les organisations professionnelles doivent donc être en mesure de pouvoir fournir, le plus rapidement possible, les informations ci-dessus. « Un exercice sur table sera réalisé à la rentrée pour évaluer et améliorer la capacité des professionnels à mobiliser rapidement toutes les données concernant la vie des élevages », annonce ainsi la préfecture.