Développer l’offre locale et bio pour la restauration collective
Grenoble s’engage dans un projet alimentaire inter-territorial
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Le 23 septembre le Conseil municipal de Grenoble a validé la participation de la ville à un Projet alimentaire inter-territorial (PAiT) métropolitain avec la Métropole, le Pays Voironnais, le Grésivaudan, le Trièves et les Parcs naturels régionaux du Vercors et de la Chartreuse. Alors que Grenoble sert près de 10 000 repas scolaires quotidiens dans ses cantines municipales, avec plus de 50% de bio et/ou local au menu, l’objectif avec ce PAiT est d’aller plus loin, en structurant les filières, en créant une nouvelle offre permettant de combler la demande existante. Ce projet, présenté par Salima Djidel, adjointe au maire de Grenoble, à la restauration, doit s’appuyer sur un état des lieux de la production agricole et alimentaire locale, un diagnostic du besoin alimentaire du bassin de vie qui compte plus de 750 000 habitants (répartis sur 272 communes) et une connaissance des particularités socio-économiques et environnementales du territoire. Le PAiT visera à préserver et reconquérir du foncier agricole (via le maintien des agriculteurs et de l’aide à l’installation), soutenir des équipements pour développer les circuits de proximité (abattoirs, laiteries, coopératives laitières, légumeries…) ou encore à sensibiliser et mobiliser les professionnels pour changer leurs pratiques. Le projet est porté par Grenoble-Alpes Métropole, qui va présenter le dossier au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.