[Graphique] Porc : baisse significative de l’offre française attendue en 2022
Cette année, l'offre de porcs devrait se réduire en France, comme dans plusieurs autres pays européens.
Cette année, l'offre de porcs devrait se réduire en France, comme dans plusieurs autres pays européens.
Les derniers résultats de l’enquête cheptel en France traduisent des baisses significatives. Le cheptel total de porcs s’est replié de 3,4 % en 2021/2020 pour s’afficher à 12,9 millions de têtes, indique l’institut du porc (l’Ifip). Les effectifs de truies ont baissé de 3,8 % en un an à 928 000 têtes alors que les truies saillies ont chuté de 6,5 %. De quoi s’attendre à une offre de porcs réduite en 2022, comme dans plusieurs autres pays européens.
Espagne : croissance ralentie
L’Espagne reste le seul principal producteur de porc de l’UE affichant une croissance de ses effectifs porcins qui a toutefois été ralentie. Le cheptel truie a en effet progressé de 2 % par rapport à 2020. Le virus du SDRP a causé une hausse d’avortement chez les truies. Là encore, les disponibilités de porcs pourraient être limitées cette année.
Forte baisse des effectifs de truies dans l’UE-27
Au total, en 2021, les cheptels porcin dans l’UE-27 ont reculé de 3 % sur un an pour s’afficher à 141,56 millions de têtes, selon Eurostat. Les porcelets de moins de 20 kg affichent une baisse mesurée de 0,6 %. Le repli est plus marqué chez les truies : -4,4 % en truies saillies et -3,6 % en truies reproductrices.
Ces baisses devraient se faire sentir sur le marché du porc européen cette année. Les opérateurs espagnols anticipent déjà la réduction de l’offre. Les outils tournent à plein régime et profitent des grandes capacités frigorifiques pour stocker actuellement d’importants volumes afin de pouvoir approvisionner prochainement les marchés déficitaires du nord de l’Europe.