Gestion des déchets : Moulinot va valoriser les biodéchets des professionnels angevins
La société francilienne entend capter 15 000 tonnes de déchets alimentaires annuels en Maine-et-Loire.
La société francilienne entend capter 15 000 tonnes de déchets alimentaires annuels en Maine-et-Loire.
Yves Gidoin, vice-président d’Angers Loire Métropole, et Stéphan Martinez, président de Moulinot, ont signé en début d’année la convention qui accorde à Moulinot une concession pour développer une filière de gestion des déchets alimentaires sur le site angevin Biopole, à l’issue d’un Appel à manifestation d’intérêt (AMI). La société accompagnera dès cet automne les professionnels angevins de la restauration, des métiers de bouche, de la distribution alimentaire et les collectivités à travers la formation au tri, la collecte des déchets par des véhicules propres et leur valorisation en biogaz.
Créé en 2013 par Stéphan Martinez, restaurateur parisien pionnier dans le recyclage des déchets alimentaires, Moulinot a mis au point un modèle de site industriel de pré-traitement de ces déchets. Ils y sont transformés en une soupe organique, laquelle est orientée vers des méthaniseurs agricoles proches du site. Un process qui s’inscrit pleinement dans le cadre de la loi AGEC, qui impose progressivement la mise en place du tri à la source des biodéchets avec l’objectif de généraliser cette pratique d’ici 2024.
Deux autres sites à venir
Moulinot entend capter un gisement de 15 000 tonnes annuelles de déchets alimentaires en Maine-et-Loire. L’activité angevine va démarrer avec une dizaine de salariés et devrait à terme générer 30 à 40 emplois, une partie en insertion. Moulinot, qui réalise un chiffre d’affaires de six millions d’euros et emploie une centaine de salariés, annonce deux nouvelles implantations à venir à Réau, en Seine-et-Marne, et à Bordeaux.