Gaspillage alimentaire : après la distribution, la restauration collective visée
La France gâche moins de 2% de sa production alimentaire annuelle totale, et se trouve la meilleure élève de la planète selon les chiffre de l’édition 2017 du Food Sustainability Index (index de viabilité alimentaire) mis au point par l’Economist Intelligence Unit et le Barilla Centre for Food and Nutrition et publié la semaine dernière. Et pourtant le pays pourrait encore faire mieux, selon Guillaume Garot, auteur d’une loi sur le sujet en 2016, et président de l’atelier 10 des états généraux de l’alimentation centré sur la lutte contre le gaspillage alimentaire. Un bilan sera fait dans les semaines qui viennent sur les dons des distributeurs aux associations caritatives, mais selon l’ancien ministre les premiers chiffres montrent une hausse de 20 à 25%. Parmi les 23 propositions transmises au gouvernement, l’atelier 10 propose de faire de la restauration collective « une actrice de la lutte contre le gaspillage alimentaire » pour « généraliser le don de repas préparés mais non servis aux associations de solidarité ». Autres propositions : créer dans le primaire et le secondaire « un parcours éducatif à l’alimentation et à la lutte contre la gaspillage » ou encore affecter une partie de la TGAP aux projets de lutte contre le gaspillage alimentaire (soit une enveloppe de 50 M€).