Des quantités suffisantes en volailles festives
En volailles festives, les quantités sont annoncées suffisantes malgré la grippe aviaire. La hausse des prix ne devrait pas freiner les achats des ménages.
En volailles festives, les quantités sont annoncées suffisantes malgré la grippe aviaire. La hausse des prix ne devrait pas freiner les achats des ménages.
Pour Yann Nédélec, directeur de l’interprofession de volaille de chair (Anvol), « l’offre sera un peu inférieure en viande de canard et d’oie par rapport à fin 2021 ». L’épidémie de grippe aviaire a touché de nombreux troupeaux reproducteurs parmi ces palmipèdes l’hiver dernier et au printemps. « En chapon, dinde et pintade, l’offre est également attendue légèrement à la baisse », ajoute Yann Nédélec, qui précise, « mais moins que pour les deux espèces citées précédemment ».
« Les professionnels ont fait en sorte de produire des volumes suffisants en volailles festives », explique Yann Nédélec. Une diversité de volailles (chapon, mini-chapon, poularde, canette etc.) « avec des cahiers des charges adaptés à toutes les attentes et budgets : classique, label Rouge, bio, etc. » seront proposés. Cependant, il préconise vivement aux consommateurs de commander à l’avance auprès des commerçants comme les bouchers pour être sûrs d’avoir les produits souhaités lors des fêtes de fin d’année.
Des prix en hausse, mais une demande toujours au rendez-vous
En plus d’une offre en recul, les prix devraient être légèrement inflationnistes sur un an. Les coûts de production et plus récemment ceux de l’énergie poursuivent leur hausse. Pour les professionnels français des volailles de chair, le mois de décembre est important. En effet, 100 % des ventes annuelles de chapons et de dindes fermières y sont réalisées. Pour les cailles, c’est plus de 50 %. Pour les pintades, 20 %. En moyenne à la période de fin d’année, les Français achètent 4,2 millions de pintades, 2 millions de chapons et 1 million de dindes de Noël, selon un communiqué d’Anvol.
Toutefois, quelques éléments peuvent rassurer les acteurs de la filière. « L’alimentation sera le poste le plus préservé des restrictions budgétaires sur la période festive », d’après les résultats d’une étude réalisée par Cofidis et le CSA Research en novembre 2022. De plus, « 95 % d’entre eux ont prévu de maintenir leurs dépenses dans le domaine », toujours selon l’étude.
en chiffres
Le Synalaf estime la hausse des coûts de production entre 25 et 30 %.
Cette hausse varie selon l’espèce et la segmentation.