De nouvelles mesures recherchées pour endiguer l’influenza aviaire
Selon l’Itavi (institut technique de l’aviculture), la propagation du virus aviaire hautement pathogène H5N8 se tasse dans le Tarn (où 8 élevages ont été atteints), mais elle se poursuit « en tache d’huile » dans le Gers où le ministère de l’Agriculture recensait 39 cas d’élevages au 30 décembre, ainsi que dans les Landes (10 cas), en bordure du Gers. « Ce virus est extrêmement virulent et il touche plus particulièrement la zone de production où il y a le plus de volailles, constate Anne Richard, directrice de l’Itavi. Dans cette zone du Gers les exploitations se touchent et il a beaucoup de canards, sensibles à ce virus apporté par les oiseaux migrateurs». La situation y est « compliquée », selon elle, et l’Anses va rechercher cette semaine les moyens d’endiguer la propagation, nous apprend-elle. Elle précise que les gallinacés sont plus facilement enfermés depuis la fin de la saison des chapons, mais ce n'est pas le cas les canards prêts à gaver. Anne Richard affirme néanmoins que les mesures nationales de biosécurité mises en place depuis le printemps dernier « limitent assurément » la contamination par les migrateurs et la transmission entre élevages. A l’heure où nous éditons ce quotidien, les autres départements comptant des élevages atteints sont les Hautes-Pyrénées (7 cas), les Pyrénées Atlantiques (2 cas), l’Aveyron (2 cas). Deux cas suspects sont en surveillance dans les Deux-Sèvres : une basse-cour et un élevage.