Cotations
Cotations des surgelés restauration collective : toujours des tensions sur plusieurs groupes de produits
Les prix des produits surgelés destinés à la restauration collective flambent depuis plusieurs mois et la cotation d’octobre reste sur la même tendance.
Les prix des produits surgelés destinés à la restauration collective flambent depuis plusieurs mois et la cotation d’octobre reste sur la même tendance.
La cotation nationale des produits surgelés pour le mois d’octopbre 2022, publiée par FranceAgriMer-RNM et Fedalis ne montre aucune amélioration : Les matières premières sont en tension depuis plusieurs mois, à ceci s’ajoutent les inquiétudes sur le prix de l’énergie et la disponibilité en carburant. Elle est disponible dans votre quotidien, sur le kiosque.
En viande et volailles, des cours très fermes
Les prix des viandes restent dans l’ensemble stables à haussiers. Aux hausses enregistrées par les prix des animaux, il faut aussi ajouter celles de l’énergie et de l’emballage. A noter, en veau, des tensions sur les approvisionnements en provenance des Pays-Bas. En abats, les disponibilités sont restreintes, entre baisses des abattages et demande grandissante du pet food. Après les dures pertes enregistres lors de la grippe aviaire, l’origine France revient sur le marché en dinde et poulet, mais l’offre reste faible. Les approvisionnements en pintades et canards ne sont en revanche pas régulier. En lapin, c’est la baisse de la production française qui pèse. Dans tous les cas, l’envolée de l’aliment sur un an contribue à la hausse des prix.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Roti de veau : +5,26 %
- Sauté de porc : +3,01 %
- Noix de joue de bœuf UE : +8,89 %
- Roti dindonneau filet UE : +1,40 %
- Pilons poulet UE : +7,30 %
- Magret canard France : +2,59 %
- Cuisses lapins de Chine : +4,26 %
Toujours déséquilibré en produits de la mer
« Le marché des produits de la mer est complètement déséquilibré » rapporte toujours le rapport FranceAgriMer-RNM et Fedalis. Parmi les produits en tension : le hoki, le saumon, le cabillaud. Pour les opérateurs, certaines relations sont à revoir complétement, ainsi des sites de transformation chinois ont-ils définitivement fermé à la suite de la pandémie.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Brochettes poisson blanc cru pané : +2,16 %
- Fish and Chips de Cabillaud : +2,24 %
- Dos de cabillaud : +10,80 %
La sécheresse fait grimper les prix en légumes
A cause de la sécheresse, les campagnes sont désastreuses en pommes de terre et autres légumes, ce qui conduit à une hausse des prix. Pour les produits transformés à base de pomme de terre comme les frites, il faut aussi tenir compte de la hausse des prix des huiles, de l’emballage et de l’énergie.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Pommes noisettes préfrites : +22,51 %
- Pommes allumettes frites : +15,88 %
- Frites longues au four : +13,82 %
- Carottes en rondelles : +7,43 %
- Courgettes en rondelles : +14,21 %
- Persil haché : +6,99 %
Les élaborés accusent les hausses des coûts de production
Sans surprise, les prix des produits élaborés augmentent puisqu’ils doivent bien répercuter les hausses des prix des ingrédients bruts, de l’énergie, des emballages et de la main d’œuvre.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Friand viande : =
- Lasagnes bolognaises : +4,96 %
- Tarte aux pommes : -9,59 %