Contrat de filière : « le prolongement des Egalim »
Les Marchés Hebdo : Le contrat de filière signé le 16 novembre est-il à la hauteur des enjeux des filières alimentaires ?
Dominique Chargé : Nous l’avons construit avec les représentants du ministère pour ça. Il est le prolongement des états généraux de l’alimentation. Les enjeux sont la reconquête de la confiance du consommateur, la compétitivité, la place de la France à l’étranger, et la transition alimentaire avec une montée du e-commerce et le retour du commerce de proximité. Pour y répondre, le plan se décline en quatre axes stratégiques : le projet Num-alim (base de données des produits alimentaires), les protéines du futur et les ferments et le développement des compétences métiers. 10 000 à 20 000 emplois ne sont pas pourvus dans les IAA. Nous allons mettre en place des modules intersectoriels pour plus de mobilité des salariés. Un test va être fait dans le Nord avec les métiers de la métallurgie. Trois autres projets se sont ajoutés : le changement d’échelle pour les PME, le déploiement de la RSE et la construction d’une task force à l'étranger.
LMH : Le gouvernement sera associé à sa mise en œuvre. Avec quels moyens ?
D. C. : Pour le moment, il n’y a pas de budget annoncé. Mais les moyens du PIA seront mis dans les projets structurants.