Commerce de gros : quel résultat pour l’alimentaire début 2024 ?
Le chiffre d’affaires du commerce de gros se dégrade au premier trimestre 2024 et le secteur alimentaire n’y échappe pas.
Le chiffre d’affaires du commerce de gros se dégrade au premier trimestre 2024 et le secteur alimentaire n’y échappe pas.
Le chiffre d’affaires du commerce de gros recule de 3 % au 1er trimestre 2024 comparé à la même période de l’an dernier selon le baromètre Xerfi pour la CGF. Après deux ans de croissance continue, la baisse est de 3,5 % pour les grossistes du secteur agricole et alimentaire, en lien avec le ralentissement des prix de l’alimentation. Si les boissons restent dans le vert, les plus fortes baisses s’enregistrent pour les produits laitiers, les surgelés et l’épicerie. Pour autant, l’activité du commerce de détail alimentaire progressait encore au premier trimestre (+2,5 %).
Des indicateurs économiques mitigés pour le commerce de gros alimentaire
Les indicateurs du secteur brossent un portrait assez mitigé. Ainsi si les stocks sont jugés corrects, 23 % des grossistes alimentaires présentent une trésorerie dégradée par rapport au trimestre précédent. Les défauts de paiement de la clientèle reculent mais restent élevés. Il y autant de professionnels interrogés qui voient leur marge brute baisser (27 % que monter. Enfin 62 % sont confrontés à la hausse des coûts logistiques, qui pèsent de plus en plus lourd dans les charges d’exploitation.
Un ralentissement de l’activité du commerce de gros temporaire ?
« Le repli du chiffre d’affaires des produits agricoles et alimentaires initié début 2024 ne pourrait être que temporaire. En effet, les professionnels misant sur une reprise de leur activité lors du printemps sont plus nombreux que ceux craignant une nouvelle baisse (38% versus 23%). » lit-on dans le baromètre. A noter que si un quart des professionnels à l’intention de recruter, tous, 100 %, sont confrontés à des difficultés de recrutement.
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