Commerce de gros : le Min de Rungis investit dans de nouveaux bâtiments
Plusieurs bâtiments vont être construits dans le secteur de la gastronomie et du traiteur d’ici 2025. Le Marché de Rungis s’ouvre à d’autres activités où il était jusque-là peu représenté.
Plusieurs bâtiments vont être construits dans le secteur de la gastronomie et du traiteur d’ici 2025. Le Marché de Rungis s’ouvre à d’autres activités où il était jusque-là peu représenté.
Le Marché d'intérêt national (Min) de Rungis poursuit sa politique de modernisation et de diversification à un rythme soutenu. Après une année record en 2021 (85 millions d'euros), la Semmaris a globalement investi 68 millions d'euros l’année dernière pour le marché physique, les activités de service ou le maintien de l’outil, et prévoit à nouveau de consacrer 60 millions d'euros à la construction cette année, indique la direction immobilière de l’autorité du Marché. Les ambitions du plan Rungis 2025 - une enveloppe d’un milliard d’euros investie à parité par le gestionnaire et les opérateurs sur dix ans - seront ainsi largement tenus, de nouveaux projets étant d’ores et déjà actés.
Plusieurs bâtiment dans le secteur de la gastronomie et du traiteur
Les prochains programmes marqueront une poursuite de la densification immobilière mais aussi une diversification et une ouverture du marché de Rungis sur l’extérieur. Le secteur de la gastronomie et du traiteur, qui a commencé à se développer dans l’enceinte du marché il y a une décennie, va ainsi s’étoffer de plusieurs bâtiments. Le premier (F8A selon son nom de code), sera dédié à des activités d’épicerie de type produits torréfiés (thé, café, chocolat…), épices et arômes, des catégories relativement peu représentées sur le Marché de Rungis jusqu’à présent. La construction, qui devrait être livrée en 2024, s’étendra sur un peu plus de 1 000 m2. Dans le même secteur, un édifice à étages de 2 600 m2 au sol pour 9 500 m2 en développé (F7) accueillera en 2025 des activités de vente de type cash&carry, mais aussi de transformation et de préparation de commande de produits gastronomiques, notamment de charcuterie haut-de-gamme. Deux autres bâtiments mono-occupants de cash-and-carry (V2 et V3) verront le jour à proximité.
Le secteur de la gastronomie et du traiteur devrait profiter dans les prochaines années de la dynamique induite par le démarrage de la future Cité de la gastronomie, qui doit être érigée en lisière du Marché de Rungis en 2027. A l’emplacement du projet, la Semmaris envisage la création de deux bâtiments : une halle des saveurs gastronomiques de 3 000 m2 et une Maison des innovations de 4 000 m2.