Cocorette s’associe à Merci Les Algues pour ses œufs plein air
La société Cocorette ajoute une plus-value à sa gamme d’œufs plein air, avec des produits issus d’animaux sans antibiotiques grâce à son partenariat avec l’association Merci Les Algues.
La société Cocorette ajoute une plus-value à sa gamme d’œufs plein air, avec des produits issus d’animaux sans antibiotiques grâce à son partenariat avec l’association Merci Les Algues.


À l’occasion de sa 4e participation au Sia, la société Cocorette fait évoluer sa gamme d’œufs de poules élevées en plein air grâce à son association avec Merci Les Algues, renforçant d’autant plus sa démarche dans le bien-être animal. Composée de deux références (6 et 12 unités), elle proposera des œufs issus de poules élevées sans traitement antibiotique et avec l’incorporation de solutions à base d’algues dans leur alimentation. « L’ajout d’algues à la ration des poules renforce leur système immunitaire, permettant une réduction considérable de l’usage d’antibiotiques », assure Éric Philippe, coprésident de l’association Merci Les Algues. « Les poules pondeuses qui fournissent les œufs de notre gamme n’ont jamais reçu d’antibiotiques depuis leur naissance. Cela nous différencie d’autres opérateurs qui n’en administrent pas pendant la période de ponte uniquement », ajoute Pascal Lemaire, président de Cocorette.
Les œufs plein air seront 5 % plus chers
L’évolution de la gamme concernera 30 millions d’œufs par an, avec « un prix supérieur d’environ 5 % par rapport à un œuf plein air traditionnel », selon Pascal Lemaire. En plus du Nutri-Score, le packaging affichera aussi un code QR renvoyant à une vidéo explicative de la démarche. Ramassées sur des plages bretonnes et vendéennes, les algues sont transformées par bioraffinerie à Saint-Hilaire-de-Riez pour en extraire les principes actifs à réincorporer dans l’aliment. « Une véritable filière a été mise en place », souligne Éric Philippe. Le groupe gardera pour au moins deux ans cette démarche d’exclusivité, qu’il souhaiterait étendre à sa production d’œufs pour les MDD.
Près de 450 000 poules issues du sexage in ovo
Début février, Cocorette a annoncé s’être associé à la start-up allemande Seleggt sur le sexage in ovo de ses œufs, pour respecter la future interdiction du broyage des poussins mâles prévue pour 2021. « Contrairement à ce qui a été annoncé dans un premier temps, ce ne sont plus 150 000 poules qui seront issues du sexage in ovo courant 2020, mais presque 450 000 », annonce Pascal Lemaire.