La réduction du budget relativisée
Chambres d’Agriculture : le ministère reste ferme
La même réponse du ministère de l’agriculture a été donnée ces derniers jours aux questions écrites des parlementaires attirant l’attention du ministre sur la baisse de 15% d’une recette fiscale majeure des Chambres d’Agriculture : la taxe sur le foncier non bâti. Olivier Dassault, député Les Républicains de l’Oise, voulait « connaître les intentions du Gouvernement pour permettre aux chambres d’Agriculture d’exercer l’ensemble de leurs missions » ; Bernard Bonne, sénateur Les Républicains de la Loire, demandait deux préalables à la signature du contrat d'objectifs devant être signé cet automne : que l’impact de cette baisse sur l'activité et l'emploi dans le réseau soit précisé et « que les moyens financiers alloués à la conduite de ces objectifs soient garantis ». Le ministère estime à 6% la réduction des ressources globales des chambres (contre 8%, selon le président du réseau, Claude Cochonneau, NDLR). Il compare la baisse de 2% du plafond des recettes fiscales affectées aux chambres d'agriculture, tel qu’envisagé dans le projet de loi de finances pour 2020, à la baisse du plafond des autres chambres consulaires depuis 2013 : 53% pour les chambres de commerce et d'industrie, 13% pour les chambres des métiers. Les chambres d'agriculture « devront engager une réduction de leurs coûts, mettre en place des mesures de rationalisation de leur organisation et se montrer plus sélectives dans leurs investissements », suggère le ministère.