Céréales : petite activité, petits prix
Grand calme sur les marchés dans les marchés physiques et sur Euronext ; on n’en attendait pas mieux à la veille de la dernière séance de l’année. Le contrat blé a continué de s’effriter et le physique a suivi, entraînant dans son repli le cours de l’orge. L’UE n’a pas la tâche facile actuellement à l’exportation de blé avec un euro à plus de 1,19 $ mais c’est toujours la Russie qui anime les débats. Malgré la baisse du dollar et des prix américains, c’est encore vers le blé russe que s’est tournée l’Égypte pour son dernier appel d’offres (180 000 t) de l’année ; et si l’on en croit les dernières estimations du ministère de l’Agriculture russe, le pays a encore du grain à vendre avec une récolte céréalière de 134 Mt, dont 85,8 Mt de blé. L’évolution des conditions climatiques aux États-Unis et en Amérique du Sud entretient la baisse des prix. Une baisse qui a fortement impressionné la tendance du colza européen dont on pouvait envisager, en début de semaine, qu’il confirmerait un rebond fondé sur celui du soja, de l’huile de palme et sur la hausse du pétrole. Si le facteur pétrole persiste, il n’a pas permis de compenser la perte d’influence des 2 premiers et la dégradation des cours du colza sur Euronext s’est clairement accentuée. Le colza rendu Rouen cote 339 €. Le blé tendre régresse doucement à 151 €, rendu Roue, l’orge fourragère cote 146 €, le maïs résistant mieux, à 158 €, FOB Rhin.