Céréales : hausse des prix sauf en blé dur
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont progressé entre le 30 septembre et le 7 octobre, dans le sillage d’Euronext et du CBOT, compte tenu de craintes climatiques dans certains bassins de production mondiaux et de tensions géopolitiques croissantes, spécialement au Moyen-Orient, qui ont fait flamber les cours du pétrole. Côté météo, la principale inquiétude concerne la situation en Russie. Le déficit hydrique persiste, avec pour résultat des travaux de semis qui accentuent leur retard. Dans l’Hexagone, les semis de blé tendre d’hiver n’ont pas évolué durant la semaine se terminant le 30 septembre, réalisés à hauteur de 1 % (contre 2 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Aucune évolution en blé dur
Les prix du blé dur sur le marché physique français poursuivent leur ascension entre le 30 septembre et le 7 octobre, mais la tendance de fond serait quelque peu haussière. En effet, de l’intérêt acheteur ferait son retour.
Progression tarifaire en orge de mouture
Les prix de l'orge fourragère sur le marché physique français ont grimpé entre le 30 septembre et le 7 octobre, suivant le blé tendre. Mais les primes portuaires restent à peu près identiques, toujours en raison de l’atonie du marché. Dans l’Hexagone, les semis d'orge d’hiver ont évolué durant la semaine se terminant le 30 septembre, réalisés à hauteur de 3 % (contre 4 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Renchérissement des prix en maïs
Les prix du maïs sur le marché physique français ont de nouveau gagné du terrain entre le 30 septembre et le 7 octobre, dans le sillage des marchés à terme européen d’Euronext et états-unien du CBOT. Et ceci, en raison notamment de la publication du rapport trimestriel de l’USDA, qui a estimé les stocks aux États-Unis inférieurs aux attentes du marché. En effet, les parcelles manquent d’eau dans le pays. En France, les pluies continuent de ralentir les travaux de récolte. Selon Céré’Obs, les conditions de culture du maïs n’ont pas évolué durant la semaine se terminant le 30 septembre, à 79 % (contre 83 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs. Les récoltes passent de 1 % à 2 % (23 % en 2023 et 26 % en moyenne quinquennale).
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.