Broutards : vers un marché toujours porteur en 2018
Broutard : Les disponibilités devraient rester limitées en broutards cette année, car les naissances ont reculé. Une baisse de la productivité que Caroline Monniot, de l’Idele explique par « différents facteurs : la sécheresse, la maladie mais aussi des suivis moins individualisés des vaches quand les troupeaux s’étoffent ». En face, la demande devrait rester dynamique. Les pays du pourtour méditerranéen demeurent à l’achat, l’Espagne aussi, sa stratégie d’engraissement des broutards français pour fournir les pays du Maghreb étant couronnée de succès. Quant à l’Italie, « elle plébiscite les broutards français et la concurrence y est moins forte puisque l’Irlande et les pays de l’Est vendent à la Turquie » explique Caroline Monniot. Tous les indicateurs sont donc au vert sur le marché du broutard en ce début d’année.
Veau : Retour à une activité normale sur les marchés en vif la semaine dernière avec des apports plus importants qui n’ont pas empêché les prix des laitiers de se maintenir facilement et les tarifs des petits veaux de races allaitantes de progresser dans l’ensemble. Seuls les animaux les moins bien conformés ainsi que certains croisés souffrent encore d’un manque de demande.
Ovins : Sur les neuf premiers mois de 2017, les abattages espagnols d’ovins ont atteint 86 400 tonnes équivalent carcasse, soit 1 % de moins qu’un an plus tôt, selon Bruxelles.