Broutards : le marché algérien reste compliqué
Bovins : Resté fermé tout l’été aux animaux français pour cause de fièvre aphteuse, le marché algérien a rouvert début septembre, indique l’Institut de l’élevage (Idele). Néanmoins les perspectives ne sont pas positives à court terme. D’une part, les cours des animaux français sont élevés, supérieurs à ceux des dernières années, d’autre part le dinar algérien a été dévalué, ce qui « rend les négociations difficiles », complète l’Idele. À l’inverse, les espoirs sont permis concernant la Turquie puisqu’une délégation a visité la France cet été et un protocole est en cours de négociation pour reprendre les échanges, dans un contexte où la Turquie a des besoins importants.
Veau : Le marché des petits veaux s’est montré plus régulier la semaine dernière dans les mâles de catégorie laitière, ce qui a permis aux tarifs de se stabiliser, d’autant plus qu’un courant d’export régulier vers l’Espagne fluidifiait le commerce. Néanmoins, les animaux les plus légers ou les moins bien conformés restent difficilement vendables.
Ovins : Les tarifs de la viande ovine importée, notamment britannique et irlandaise, se sont inscrits sur une tendance baissière ces derniers jours sur le marché français. En cause, des disponibilités bien assez larges pour satisfaire une demande somme toute calme maintenant l’Aïd passé.