Broutards : le manque d’offre va s’amplifier
Broutards : Les tarifs des broutards français demeurent élevés et tout laisse à penser qu’ils vont le rester. Selon l’Idele, il y avait 561 000 broutards allaitants de 6-12 mois en France au 1er mars, soit 5,4 % de moins qu’un an plus tôt. En cause, la baisse des naissances en 2017, particulièrement au second semestre (-12 %). Aucune amélioration n’est prévue dans les mois qui viennent puisque le stock de mâles allaitants de 0-6 mois est en baisse de 7,2 %. Une baisse plus prononcée en charolais (-11,2 %) que dans les autres catégories comme les croisés (-3,1 %) ou les limousins (-6,9 %).
Veau : Nouvelle hausse générale des cotations des petits veaux d’élevage et d’engraissement la semaine dernière sur les marchés en vif. Aux mêmes causes, les mêmes effets, les apports ne suffisent pas à satisfaire une demande bien orientée. En laitiers notamment, les intégrateurs français qui cherchent des veaux pour les sorties de la rentrée se disputent avec les importateurs espagnols qui restent au rendez-vous.
Ovins : Peu de changement sur le marché des brebis un peu plus offert semble-t-il dans certaines régions comme souvent à cette période de l’année.