Bovins : vers un retour à la normale sur les marchés en vif
Bovin : Aucune évolution particulière cette semaine sur les marchés aux bestiaux. Acheteurs et vendeurs se sont retirés, sans surprise pour la période. De quoi laisser les cours à leurs niveaux d’avant Noël.
Un retour à la normale est attendu au lendemain du nouvel an. Les cours pourraient toutefois être sous pression, en particulier pour les vaches. Alors que l’offre s’annonce régulière à plus présente, l’abattage découpe pourrait faire preuve de prudence dans ses achats. Rares sont les opérations de promotion programmées, la grande distribution mettant traditionnellement l’accent sur la viande de porc début janvier, ce qui pourrait limiter l’intérêt des ménages pour le bœuf.
Veau : Dans un contexte de production nationale suffisante pour couvrir la fragile demande du moment, et alors que les exportations cèdent du terrain, la France limite ses importations de veaux de boucherie vivants. Elle n’a acheté que 15 729 veaux en cumul de janvier à octobre, selon Agreste, soit 360 têtes de moins qu’en 2015. La Belgique, premier fournisseur, tire son épingle du jeu avec 10 701 veaux expédiés (+981), au détriment des Pays-Bas (-547 à 1 903 têtes). L’Espagne se positionne aussi sans difficulté, avec 1 376 veaux (+142).
Ovins : L’Union européenne a importé 187 078 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande ovine et caprine sur les dix premiers mois de l’année, selon Bruxelles, soit 2 % de plus qu’un an plus tôt. Une hausse à relier à l’augmentation de 3 % des envois néo-zélandais (à 165 433 téc), qui ralentit depuis quelques mois et devrait encore marquer le pas à moyen terme, avec la baisse des disponibilités pour l’export.