Bovins : un commerce qui se complique
Les indicateurs ne sont pas des plus positifs sur le marché des bovins. En broutards, le commerce manque de nerf, les conditions caniculaires ne se prêtant pas au transport des animaux, certains marchés ferment même leurs portes. Dans le même temps, la demande italienne est plutôt maussade, faute de consommation, l’Espagne n’est pas non plus au rendez-vous. L’offre est limitée est de qualité hétérogène. En jeunes bovins, c’est seulement la faiblesse de l’offre qui permet de tenir les prix, tout comme en vaches pour lesquelles la demande est très prudente, la consommation étant attendue molle cet été à cause des vagues de chaleur. Cette torpeur se répercute sur le marché des bovins maigres dont les prix sont sous pression, d’autant plus que la sécheresse rend les acheteurs prudents. Seuls les animaux les plus proches de la finition sont recherchés.