Viande
Bovins : poursuite du repli de la production en 2020
La production de bovins finis devrait se replier à 1,396 million de tonnes équivalent carcasse en 2020, selon les estimations de l’Idele. Cette chute, de 2,4 % par rapport à 2019, est attribuable pour les trois quarts à la baisse des abattages de femelles.
La production de bovins finis devrait se replier à 1,396 million de tonnes équivalent carcasse en 2020, selon les estimations de l’Idele. Cette chute, de 2,4 % par rapport à 2019, est attribuable pour les trois quarts à la baisse des abattages de femelles.
Dans le sillage de 2019, les tonnages abattus en 2020 sont attendus à la baisse et devraient ainsi diminuer de 27 000 tonnes équivalent carcasse (tec) pour les femelles, 3 000 tec pour les mâles non castrés et de 2 000 tec pour les deux catégories bœufs et veaux de boucherie, selon l’Idele. Le cheptel de vaches allaitantes, qui atteignait 3,80 millions de têtes au 1er décembre 2019 (soit 2,4 % de moins qu’en 2018), devrait poursuivre son recul au même rythme cette année. Dans la continuité de la dynamique enregistrée l’an passé, la diminution du taux de renouvellement du troupeau allaitant entraînera un repli de 3,6 % des abattages de réformes. Le nombre de génisses abattues devrait également chuter, mais dans une moindre mesure (-2,5 %) du fait de l’appel d’air des exportations en direction de la Chine. Du côté du cheptel laitier, la dynamique est similaire à celle des races allaitantes. Le cheptel, qui était déjà très réduit en fin d’année 2019 (-1,4 %/2018), devrait continuer de reculer, d’autant plus que pour maintenir les cours des produits laitiers, l’aval de la filière devrait continuer de restreindre les volumes. De plus, les faibles entrées de génisses de renouvellement pour l’année 2020 entraîneront une forte baisse des abattages de réformes laitières (-3 %/2019).
Des importations en hausse
En hausse depuis 2018, les importations de viande bovine ont progressé de 2 % sur les dix premiers mois de l’année 2019, tirées par des approvisionnements croissants en viande réfrigérée et en viande transformée. Cette tendance devrait se poursuivre en 2020 du fait de moindres disponibilités, notamment en réformes laitières qui constituent l’essentiel des importations françaises.