Bovins : moins de mâles de 1 à 2 ans dans l’Union
Broutards : Le marché des broutards légers est resté actif la semaine dernière, pour les animaux répondants à toutes les exigences sanitaires. En revanche, on notait un peu de lourdeur sur les broutards lourds, l’Italie se montrant assez peu aux achats.
À noter, Eurostat comptait fin 2018, 6,268 millions de bovins mâles de un à deux ans dans l’Union européenne. C’est 0,3 % de moins qu’un an plus tôt. Avec 774 000 têtes, les effectifs français reculaient de 7,1 %, bien davantage que les effectifs allemands (921 000,-1,3 %) et Irlandais (814 000,-1,2 %). Trois pays se distinguent par la hausse de leurs cheptels pour cette catégorie : l’Italie (549 000 têtes, +5 %), la Pologne (906 000 têtes, +6,3 %) et surtout l’Espagne (251 000 têtes, +12,8 %).
Veau : La tendance reste toujours compliquée pour les petits veaux de races laitières, car même si l’offre diminue, les intégrateurs sont très prudents dans leurs mises en place. Ce d’autant plus que certains accusent des retards d’enlèvements des veaux de boucherie. Les animaux destinés à l’export, notamment les croisés et les Montbéliard, voient en revanche leurs tarifs assez facilement maintenus. Pour les mâles allaitants, cours fermes dans la qualité.
Ovins : Le commerce des agneaux français restait très animé la semaine dernière, centré sur les animaux de qualité bouchère et les laitons supérieurs.