Blue Whale vise 20 % du marché national à cinq ans
Premier producteur et exportateur français de pommes, le groupement de coopératives Blue Whale vend à l’étranger 76 % des 280 000 tonnes récoltées par ses 300 producteurs. Il se développe sur l’Amérique du Sud, la côte ouest de l’Afrique, l’Inde et la Chine. Mais n’en oublie pas pour autant la communication de proximité. Blue Whale a organisé les 13 et 14 octobre la seconde édition de l’opération Vergers en fête, ouvrant au public les portes de deux exploitations. Fruiticulteur à Corzé (49), Albert Richard a accueilli des scolaires et le grand public pour expliquer son métier et la diversité des variétés produites.
Dans un contexte difficile : sa récolte est pour l’instant inférieure de 40 % à celle de 2016 à cause des coups de gel du mois d’avril. L’adhésion à Blue Whale en 2014 de la coopérative des Vergers d’Anjou, qu’il préside, prend tout son sens dans cette période délicate. « Les relations commerciales sont préservées malgré les aléas climatiques. Blue Whale nous permet aussi de bien valoriser tous nos produits. Nous avons apporté de notre côté la variété Tentation et la poire », relate Albert Richard.
Les coopératives du Val de Loire pèsent un tiers de la production de Blue Whale, implanté sur le sud-ouest et le sud-est du pays. Elles participent au dynamisme des ventes du groupement en France, en hausse de 10 % par an. Pesant 10 % du marché national, Blue Whale vise les « 20 % à horizon cinq-six ans », indique Alain Vialaret, son directeur.
À plus court terme, Blue Whale (250 M€ de CA sur 2016-2017) va profiter d’une production globalement stable pour gagner des parts de marché en Europe, où de gros pays producteurs comme la Pologne, l’Italie et l’Allemagne sont touchés par des récoltes en baisse.