Bien-être animal : sept ONG demandent au gouvernement l’amélioration des conditions d’élevage
Sept ONG se sont rassemblées le 11 avril à côté de l’Assemblée nationale pour faire entendre leur voix et demander à la France de porter une position ambitieuse dans le cadre de la révision de la réglementation bien-être animal.
Sept ONG se sont rassemblées le 11 avril à côté de l’Assemblée nationale pour faire entendre leur voix et demander à la France de porter une position ambitieuse dans le cadre de la révision de la réglementation bien-être animal.
Sept ONG se sont regroupées le 11 avril 2023 à deux pas de l’Assemblée nationale afin d’inciter le ministre de l’Agriculture et la France à porter une position ambitieuse à l’occasion de la révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal.
Le CIWF France, la Fondation Brigitte Bardot, la LFDA, Welfarm, l'OABA, Quatre pattes et Convergence Animaux Politique ont appelé Marc Fesneau à « élever [ses] ambitions » dans le cadre des débats à Bruxelles. Réviser les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux est « une opportunité unique en une génération », estime Yvan Savy, directeur du CIWF France.
Les ONG demandent notamment la fin des cages, l’interdiction de transporter des animaux vivants hors de l’UE ou encore l’obligation d’indiquer le mode d’élevage sur les emballages pour que les consommateurs achètent leurs produits en toute connaissance de cause. Il faut « en finir avec les pratiques les plus cruelles dans l’UE », ajoutent-elles.
Les ONG demandent aussi la généralisation de la vidéosurveillance dans les abattoirs et l’arrêt des suspensions des volailles par les pattes, tête en bas, avant leur mise à mort. « La France doit préparer les filières » à une transition « inéluctable », indique Lorène Jacquet, de la fondation Brigitte Bardot.