Bien-être animal : quelle note au castra-score pour les entreprises du porc ?
L’ONG Welfarm communique les notes obtenues à son castra-score, félicitant les uns et regrettant l’opacité des autres.
L’ONG Welfarm communique les notes obtenues à son castra-score, félicitant les uns et regrettant l’opacité des autres.
Brocéliande, la Nouvelle Agriculture et Cochonailles du Haut Bois, voilà le trio gagnant des bonnes pratiques sur la castration des porcelets selon l’ONG Welfarm. Ces trois entreprises affichent en effet la note de 5/5 au castra-score, l’indicateur développé par l’association. Madrange est notée 4,9/5, car elle se fournit désormais à 96 % en porcs mâles entiers, Herta, précurseur sur le sujet, est notée 4,4/5. Casino, qui a mis à jour son cahier des charges et « encourage désormais ses fournisseurs à tester des alternatives à la castration physique, telles que l’élevage de mâles entiers et l’immuno-castration » voit sa note passer de 1,5/5 à 3,8/5.
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Bigard toujours fermé au dialogue
« Malheureusement, un certain nombre d’enseignes et de marques ont refusé d’échanger sur ce sujet ou n’ont pas répondu aux sollicitations de Welfarm. C’est le cas d’Aldi, de Cora, de Jean Floc’h, de Porc Montagnes, de Naturéo, de Famille Fantou, de Clavière et, bien sûr, de Bigard » écrit Welfarm dans son communiqué. C’est surtout Bigard qui est dans le viseur puisque le groupe est dominant en France et franchement réticent comme l’indique sa politique tarifaire : le groupe accorde une plus-value aux éleveurs qui pratiquent la castration chirurgicale (+ 0,02 euro/kg) tout en pénalisant les carcasses de mâles entiers (- 0,23 euro kg).
La castration toujours majoritaire
L’ONG rappelle que si la castration à vif des porcelets est interdite depuis le 1er janvier 2022, 75 % d’entre eux sont castrés sous anesthésie. « Cet acte chirurgical entraîne de vives douleurs chez l’animal, à la fois pendant et après l’opération » dénonce Welfarm.