Beurre, poudre : un marché peu évolutif
Les cours français du beurre et de la poudre ont peu évolué ces derniers jours dans un marché qui semble assez équilibré pour le moment. En beurre, les acheteurs demeurent très prudents au vu des incertitudes liées à la crise sanitaire et les achats se font par à-coups. Sur le marché européen, les écarts de prix sont assez larges et des stocks congelés s’échangent à des tarifs attractifs. L’Union n’est actuellement pas compétitive à l’export par rapport à l’Océanie.
En poudre de lait écrémée, les prix sont fermes, les stocks demeurant limités grâce à de bonnes ventes export notamment vers l’Algérie. Pour autant, le marché manque de ressort dans un contexte de prudence généralisée. Quelques échanges ont lieu pour le premier trimestre 2021. Au niveau mondial, un peu d’animation se fait sentir, ce qui s’est traduit par une hausse des enchères sur Global Dairy Trade cette semaine. Les prix de la poudre de lait écrémé y ont retrouvé leur niveau de février (2 889 $/t), ce qui a surtout bénéficié à la Nouvelle-Zélande.