Beurre, poudre : début d’année dans la fermeté
L’activité reprend sur une note dynamique en ce début d’année. Que ce soit en beurre ou en poudre, les acheteurs sont peu couverts car ils avaient joué la carte de la prudence au dernier trimestre, n’excluant pas de nouvelles baisses des prix. En poudre, le commerce est jugé tonique, la demande export, notamment vers le Moyen-Orient est au rendez-vous et les stocks se vident. À noter, le tiers des volumes proposé lors du dernier tender de poudre est d’origine France. Selon les premières informations, environ 80 000 t ont été vendues, il ne resterait plus que 22 000 t à écouler. La fin du tunnel !
En beurre, le marché est fluide que ce soit vers l’industrie ou en plaquette. Les opérateurs évoquent une meilleure ambiance commerciale, la grande distribution, échaudée par les pénuries de 2017, n’hésitant pas à s’engager sur du plus long terme et sans batailler les tarifs.
Du côté de l’offre, le recul des collectes françaises, néerlandaises, allemandes et italiennes incite à la prudence.
(mis à jour le 10/01 à 15h05)