Baisse « historique » des surfaces de pommes de terre, selon les producteurs d’Europe occidentale
La culture de pomme de terre, en expansion depuis deux décennies dans les pays du Nord-Ouest de l’UE, devrait se restreindre cette année, donnant plus d’air au marché libre.
La culture de pomme de terre, en expansion depuis deux décennies dans les pays du Nord-Ouest de l’UE, devrait se restreindre cette année, donnant plus d’air au marché libre.
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Alors que les plantations de pommes de terre s’achèvent en France, au Benelux et en Allemagne, le Groupe des producteurs de pommes de terre du nord-ouest européen (NEPG) s’attendent à une réduction de 3 à 5 % de la superficie. Le NEPG, pour qui cette régression est « historique », alors que la tendance est à l’augmentation depuis deux décennies. Il y voit un effet de ses « conseils répétés », depuis l'été dernier de diminuer la production. « Les producteurs se sont un peu moins engagés sous contrat avec les industriels de la transformation. Ils reviennent dans un schéma de marché libre potentiellement revalorisé, bien que soumis à la reprise de la restauration », commente Loïc Le Meur, en charge des affaires techniques et économiques de l’UNPT (Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre), l’organisation française du NEPG. Le communiqué du NEPG évoque un « marché ferme pour la vieille récolte », les transformateurs s'attendant à voir la demande augmenter dans les semaines et mois à venir, ainsi que pour l'expédition vers d'autres pays européens et l'exportation hors de l'Union. Il souligne que le temps froid depuis début avril a contribué à maintenir la plupart des stocks en bon état en dépit du retrait d’un traitement antigerminatif important. Des stocks qui sont inférieurs aux niveaux de ces dernières années.