Avancée sur les perturbateurs endocriniens
Les états membres de l’Union européenne ont adopté, le 4 juillet, les critères de définition des perturbateurs endocriniens utilisés dans les pesticides. Ce vote met fin à quatre années de retard pour l’interdiction de ces substances dangereuses. Il est prévu que 50 millions d’euros complémentaires soient mobilisés en faveur de la recherche sur les effets des perturbateurs endocriniens dès 2018. La France a décidé d’engager dès à présent des mesures nationales et d’interdire la mise sur le marché français de produits contenant certaines substances agissant comme des perturbateurs endocriniens. L’Anses va être saisie pour mener une évaluation des risques des produits les plus utilisés. Les remises de rapports sont suivies dans le mois de travaux conjoints avec les industriels, les agriculteurs et la société civile.