Restauration scolaire
Agores juge le rapport de la Cour des comptes caricatural

La Cour des comptes a publié le 25 février un rapport plutôt critique envers la gestion de la restauration scolaire par les communes françaises qui conclut « que soumis à de nombreuses contraintes de production et de gestion », le service public de la restauration collective constitue une charge financière importante, « mais souvent mal appréhendée par les collectivités locales ». Un service faisant « désormais l’objet des attentes de différentes politiques nationales difficiles à satisfaire par les seules collectivités ». « La lecture de ce rapport laisse à penser aux futurs élus de la République qui seront élus en mars prochain, qu’il est compliqué de gérer un tel service, tant ce rapport illustre ses propos de cas d’école parfois un peu caricaturaux », déplore Christophe Hébert, président de l’association nationale des responsables de la restauration territoriale (Agores) dans une réponse écrite à la Cour des comptes. Et de regretter que le rapport ne mette « pas suffisamment en avant « ces bonnes pratiques » justement qui se sont développées et accélérées ces dernières années, dans le contexte d’une filière qui a vécu une évolution réglementaire et technique sans précédent depuis 30 ans ». L’Agores salue en revanche la recommandation du rapport en faveur d’une mutualisation des services. Elle réfléchit notamment à la massification des achats au sein d’un groupe de travail dont les préconisations sont attendues cette année.