Accalmie sur le front social chez Carrefour
Deux semaines après la mobilisation historique qui a touché des centaines de magasins, l'heure est à l'accalmie chez Carrefour, avec un dialogue qui se renoue, mais la vigilance reste de mise et la CGT demande toujours un « vrai partage des richesses ». « La pression redescend doucement », note Michel Enguelz, représentant de FO, premier syndicat du groupe, qui avait appelé au mouvement du 31 mars. En proposant plusieurs mesures la semaine dernière, dont un bon d'achat de 150 euros, l'entreprise « a désamorcé la tension », même si la « colère » est « toujours présente » parmi les salariés, observe Sylvain Macé (CFDT). La CGT appelle seule les salariés à se mobiliser vendredi et samedi, avec des « casserolades » ou des « tambourinades » pour se « faire entendre ». Son objectif : obtenir de « réelles augmentations de salaires ». Son appel vise aussi les week-ends des 1er et 8 mai.