Aller au contenu principal

Abattoir d’Ambert : quand va rouvrir la chaîne porc ?

D’importants travaux de rénovation sont programmés à l’abattoir d’Ambert dans le Puy-de-Dôme. L’objectif de l’intercommunalité qui gère l’outil est de retrouver une activité rentable et de proposer un service de qualité.

L’abattoir public multiespèces d’Ambert est primordial pour les éleveurs et le développement des circuits courts sur le territoire. Les élus ont la volonté de le maintenir en activité.
© Abattoir d'Ambert

Les travaux de rénovation se poursuivent à l’abattoir public d’Ambert. En octobre, l’atelier porc sera redimensionné et équipé de nouvelles machines (épileuse-échaudeuse notamment) pour améliorer le bien-être animal et la sécurité des salariés. "C’est la priorité : l’urgence est de rouvrir la chaîne dès le mois de janvier 2024 car elle génère beaucoup d’activité", indique Hamid Hamani, le directeur de la régie. Depuis le 1er janvier 2022, l’abattoir d’Ambert est géré en direct par la communauté de communes Ambert Livradois Forez. "Après travaux, on devrait abattre 100 à 120 porcs par semaine et des coches jusqu’à 350 kg", précise-t-il. Les travaux vont aussi concerner la bouverie, les vestiaires, la salle de pause, ainsi que les économies d’énergie pour un montant de 1,7 million d’euros avec des aides de la Région, du Département et de l’Etat.

L'objectif : ramener du volume

Actuellement, l’abattoir traite 20 tonnes équivalent carcasse (téc) par mois en gros bovins, agneaux et veaux. Avec la réouverture de la chaîne porcine, l’activité devrait gagner 15 à 20 téc par mois, soit un prévisionnel de 600 à 750 téc en 2024, avec une progression annuelle entre 5 et 10 %. "Notre point fort, c’est la proximité et la flexibilité, poursuit le directeur. Nous sommes à l’écoute de nos usagers, essentiellement des éleveurs en vente directe et des bouchers chevillards." L’abattoir certifié bio propose une activité de découpe qu’il va développer avec des préparations hachées. Autre projet : l’obtention de l’agrément pour l’abattage rituel des agneaux. À terme, l’objectif est de ramener du volume – en travaillant avec un grossiste notamment – afin de retrouver une activité proche de 950 à 1000 téc par an pour une capacité totale de 1200 téc.

Les plus lus

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 2 août 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés un lundi sur deux et couvre une période de deux semaines.…

découpe de la viande à l'abattoir
Filière viande : 20 % des sites d’abattages pourraient fermer d’ici 2035

La décapitalisation observée dans les filières animales françaises ne permet pas de limiter la production de gaz à effet de…

Capture TikTok de oldmarriedolympians
Pourquoi les athlètes se plaignent de la nourriture des Jeux olympiques Paris 2024 ?

La France faillit-elle à sa réputation de gastronome ? Oui si l’on en croit les articles de la presse internationale et…

Evolution du prix du porc 56 TMP à Plérin, en euros le kg.
Le prix du porc chute en France, bientôt suivi par le reste de l’UE ?

Si la France était la seule à voir sa référence baisser cette semaine, en parallèle le marché européen du porc donne de nets…

poule au rayon volaille en supermarché
Poules de réforme : « Nous continuons à nous orienter vers l’export » explique Ronald Ajavon

La consommation de poule pondeuse cale en France depuis des années. Rare sont les professionnels qui essayent de relancer la…

Quartiers de viande à l'abattoir
Filière viande : les restructurations marquantes du premier semestre 2024

La restructuration des abattoirs a continué au fil du premier semestre, et le maillon suivant, ateliers de découpe et chaînes…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio