La maîtrise de l’influenza aviaire est perfectible
La filière foie gras du Sud-Ouest passe de la gestion de l’influenza aux conditions de la reprise
L’ensemble des acteurs du canard gras dans le Sud-Ouest, voyant l’épizootie se stabiliser, s’accordent pour protéger les capacités de repeuplement et le principe général de plein air.
L’ensemble des acteurs du canard gras dans le Sud-Ouest, voyant l’épizootie se stabiliser, s’accordent pour protéger les capacités de repeuplement et le principe général de plein air.
Sécuriser le redémarrage des canards à foie gras dans le Sud-Ouest ; tel est le sujet qui a réuni dans les Landes le 10 février les acteurs de la filière autour de la commission sanitaire du Cifog (Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras). L’analyse collective du nouvel épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a débouché sur la détermination de tous pour prolonger le travail collectif réalisé jusqu’alors, et préserver absolument l’élevage en plein air, rapporte le Cifog.
Coordination entre zones denses et moins denses
Il a été décidé de mettre au point une stratégie d’autodétections par les éleveurs, de renforcer la protection des sites de reproducteurs, d’améliorer l’observance des mesures de biosécurité à tous les niveaux de la filière. Enfin, il est envisagé de coordonner le nombre de lots mis en place dans les zones sensibles avec la production dans les zones moins denses et protégées, ceci en période à haut risque et en particulier en fin d’année.
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La solution de vacciner les palmipèdes contre l’IAHP, qui est à l’essai, est considérée comme une future composante de l’arsenal de défense. Le docteur vétérinaire Jean-Luc Guérin, docteur vétérinaire spécialiste en pathologie aviaire, a souligné le caractère multifactoriel du nouvel épisode et évoqué le risque de résurgence de ce virus à l’avenir.