Guerre en Ukraine
Volaille : flambée du coût de l’aliment en mars surtout pour les filières non OGM
La flambée des matière premières, exacerbée par la guerre en Ukraine, entraîne l'envolée des coûts de l'aliment volailles. Les filière non-OGM en pâtissent le plus.
La flambée des matière premières, exacerbée par la guerre en Ukraine, entraîne l'envolée des coûts de l'aliment volailles. Les filière non-OGM en pâtissent le plus.
Avec la guerre en Ukraine, les indices du coût de l'alimentation animale établis par l’institut technique de l’aviculture (l’Itavi), pris en compte dans les contrats négociés dans le cadre d'Egalim2 pour les volailles et les œufs ont été propulsé à un niveau record en mars.
En seulement un mois, les cours des matières premières entrant dans l’aliment des volailles ont flambé de 13 % pour le maïs et de 12,8 % pour le blé. En tourteaux, les cours ont bondi de 10,6 % pour le soja, de 7,3 % pour le soja non-OGM, de 15,3 % pour le tournesol et de 16,9 % pour le colza. Les cours ont aussi progressé pour la pulpe de betterave (+ 0,6 %) et la luzerne (+ 0,7 %).
De quoi provoquer l’envolée des indices Itavi pour toutes les espèces. Ainsi entre février et mars, les hausses sont estimées à +10,4 % pour le poulet standard et la dinde, +11,3 % pour le canard gras, +10,7 % pour le canard à rôtir, +10,9 % pour la pintade et +11,3 % pour la poule pondeuse. A noter que les filières non OGM affichent les plus fortes hausses : + 12 % pour la poule pondeuse Label Rouge non OGM et +12,3 % pour le poulet Label Rouge non OGM.