International
[MàJ] Viande bovine : exportations records du Brésil vers la Chine malgré un embargo
Les achats de viande bovine brésilienne par la Chine en septembre ont atteint des records, mais ils devraient rapidement s'effondrer du fait de l'embargo. La Chine devra se trouver un nouveau fournisseur.
Les achats de viande bovine brésilienne par la Chine en septembre ont atteint des records, mais ils devraient rapidement s'effondrer du fait de l'embargo. La Chine devra se trouver un nouveau fournisseur.
Mise à jour du 25/11/21 : La Chine a annoncé autoriser les débarquements de viande bovine certifiée avant le 4 septembre.
En septembre, le Brésil a exporté 112 000 tonnes de viande bovine vers la Chine. C’est 31 % de plus que sur le même mois de l’an dernier, et c’est surtout un record historique, relève AHDB. Si ces exportations sont plus fortes que les mois précédents, il semble que ce soit notamment grâce à une amélioration de la disponibilité des conteneurs dans un contexte de fret maritime toujours perturbé.
Vers un effondrement des envois
Pourtant, la viande bovine brésilienne n’est plus autorisée en Chine depuis début septembre et la détection de deux cas atypiques d’ESB. Mais les arrivées de septembre correspondent à des départs d’avant l’embargo. Il semble que certains exportateurs aient tout de même chargé des bateaux après l’embargo dans l’espoir que l’embargo serait levé une fois ceux-ci arrivés à bon port, ce qui n’a pas été le cas et la viande aurait été réexpédiée, possiblement vers l’Iran ou le Vietnam, continue AHDB.
Qui pour alimenter la Chine ?
Comme les disponibilités de viande bovine sont limitées sur le marché mondial actuellement, entre l’embargo argentin, les dissensions avec l’Australie et le creux de production en Nouvelle-Zélande, les opportunités sont limitées pour la Chine. Il semble que les États-Unis soient de potentiels fournisseurs puisqu’ils ont accès au marché chinois depuis mars 2020. La Chine est devenue, en août, le troisième client des États-Unis pour la viande bovine, rapporte l'USDA.
La Chine peut aussi se tourner vers d'autres protéines, ce qui bénéficierait au marché européen du porc.