Œufs : où est passée la demande ?
Calibré : Le coup du mou du marché se confirmait jeudi. La demande était très limitée en toutes catégories. En tout-venants, les centres tournaient au ralenti et n’étaient pas aux achats. En calibré, calme plat, d’autant plus que certains grossistes franciliens ont annulé des commandes, inquiets à l’idée des annonces de Jean Castex jeudi soir, qui pourraient conduire à un nouveau mouvement de population et donc une baisse des besoins pour la semaine prochaine. C’était principalement le calibre G qui souffrait d’un manque de demande. Si le marché se maintenait, c’est surtout que l’offre restait limitée pour le moment grâce aux efforts de l’amont. En alternatif, on rapportait des méventes en bio et des volumes assez importants. Le plein air semblait aussi morose. Néanmoins des opérations de promotions sont prévues dans quelques jours et pourraient fluidifier le marché.
Industrie : Les fabricants d’ovoproduits faisaient état d’un marché assez déprimé. Leurs clients étaient très prudents dans leurs commandes, dans tous les secteurs (pâtisserie, viennoiserie, brioches, pâtes…). Seuls quelques rares segments semblaient actifs, comme la mayonnaise. La hausse habituelle de l’activité avant Pâques ne semblait pas de mise cette année, alors que la France s’enlise dans la crise sanitaire. Dans ce contexte, les industriels se sont peu portés aux achats, suffisamment approvisionnés par leurs contrats mais aussi par leurs stocks. En face, l’offre restait modérée, quoiqu’abondée par quelques dégagements de centres. Dans ce contexte, les achats se sont faits sur des bases tarifaires similaires à la semaine passée.