Recyclage : l’upcycling alimentaire poursuit son ascension
La loi Agec votée il y a deux ans a entraîné un fort développement du marché de l'upcycling alimentaire, avec l'émergence de nombreuses start-up. Tout secteur confondu, le marché de l'upcycling pourrait atteindre 83 milliards d'euros en 2032.
La loi Agec votée il y a deux ans a entraîné un fort développement du marché de l'upcycling alimentaire, avec l'émergence de nombreuses start-up. Tout secteur confondu, le marché de l'upcycling pourrait atteindre 83 milliards d'euros en 2032.

Grâce à une popularité grandissante et une meilleure compréhension des consommateurs, le marché de l’upcycling poursuit son ascension fulgurante entamée il y a deux ans, avec l’adoption de la loi Agec en 2020. S’il représente aujourd’hui tout secteur confondu une valeur de 53 milliards d’euros, il devrait atteindre 83 milliards d’ici 2032, estime le cabinet Future Market Insights.
Dans l'alimentaire aussi, on innove via l'upcycling
Certaines sociétés comme Drêcheurs urbains, qui récupère la pulpe de céréales issue du brassage de la bière pour en faire de la farine, ou encore Circul’Egg qui offre une seconde vie dans l’alimentation animale, le bâtiment ou la cosmétique aux coquilles d’œufs, gagnent en épaisseur année après année.
Les chiffres encourageant du marché poussent de nombreux entrepreneurs à développer leur start-up dans ce marché innovant.
Près de 57 % des consommateurs prévoient d’acheter davantage de produits alimentaires et de boissons issus de l’upcycling l’an prochain, rapporte le média américain Foodive. Si l’accueil du grand public était frileux au début, il a complètement changé aujourd’hui, avec de nombreux consommateurs qui sont à la recherche de tels produits.