Volaille : les envois de l’UE vers les pays tiers augmenteront d’ici à 2030
Les exportations de volailles de l’Union européenne devraient augmenter d’ici à 2030. Une tendance qui devrait permettre de réguler l’équilibre carcasse du secteur ; les exportations vers les pays tiers permettant de valoriser certains produits moins demandés sur le marché intérieur, notamment les ailes en Asie et les moitiés et quartiers sur le continent africain.
La demande devrait augmenter dans les principales destinations d’exportation notamment vers l’Afrique subsaharienne, les Philippines, le Vietnam et le Royaume-Uni. La viande de volaille devrait remplacer la viande porcine, moins abondante et plus chère. En revanche, les envois vers l’Ukraine et la Chine devraient reculer.
S’ajoute à cela l’incertitude liée à la pandémie de la covid-19 qui devrait se poursuivre et peser sur le marché mondial de la volaille. Étant donné la forte concurrence du Brésil sur le marché mondial, la part de l’UE dans les exportations mondiales diminuera légèrement, passant de 16,2 % en 2020 à 15 % en 2030.
Les importations de volaille dans l’Union européenne, qui alimentent souvent le secteur de la restauration hors foyer, devraient commencer à se redresser après le déclin induit par les mesures de confinement et les fermetures de services de restauration en 2020. Les importations totales devraient augmenter progressivement pour atteindre le volume total des contingents tarifaires de l’UE (environ 900 000 t en 2020). Les prix de la viande de volaille de l’union devraient augmenter entre 2020 et 2030 selon la Commission européenne.