Volaille : l’Arabie Saoudite séduit les entreprises françaises
En participant au Middle East poultry expo en Arabie Saoudite, les entreprises françaises de la volaille cherchent à gagner des parts de marché.
En participant au Middle East poultry expo en Arabie Saoudite, les entreprises françaises de la volaille cherchent à gagner des parts de marché.
Le Middle East poultry expo s’est tenu du 13 au 15 mai à Riyadh en Arabie Saoudite. Il s’agit du « plus grand salon spécialisé dans l’industrie de la volaille de la région », ont indiqué les organisateurs. Son objectif, « améliorer les opportunités d’investissement dans l’industrie avicole et fournir une plate-forme commerciale idéale qui met en relation des investisseurs locaux avec des fournisseurs et des sociétés d’expertise mondiales pour développer l’industrie avicole afin de réaliser la stratégie nationale pour la sécurité alimentaire », peut-on lire sur le site de l’organisation.
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Une production locale avicole insuffisante
L’Arabie Saoudite produit annuellement 1,3 milliard de volaille, 5,4 milliards d’œufs et 12 millions de tonnes d’aliment volaille. C'est peu face à une demande croissante sur ce marché comme dans l’ensemble du Moyen-Orient, +5% de croissance annuelle. Dans la région du golfe, le climat des affaires est favorable. La population est jeune « 70 % des 25 millions de Saoudiens ont moins de 35 ans, 45% moins de 20 ans », selon Stéphane Sandre, conseiller régional pour les affaires agricoles à Riyad. Par ailleurs, l'économie de la région est globalement prospère.
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Fort attrait pour le marché du poulet au Moyen-Orient
Une poignée d’entreprises françaises ont assisté à l'événement. Ce marché est porteur pour notre pays. La France est le deuxième fournisseur de volaille de l’Arabie Saoudite. Nos exportations de poulet progressent. Au premier trimestre 2024 17 831 tonnes ont été exportés contre 14 346 tonnes à la même période en 2022 selon l’Itavi d’après TDM. Cependant, c’est le Brésil qui s’impose sur le marché saoudien avec 102 624 tonnes au premier trimestre 2024 contre 56 551 au premier trimestre 2022. L’Ukraine en revanche est en perte de vitesse avec 13 984 tonnes durant les trois premiers mois de 2024. C'est moins qu’au même moment en 2022, 18 960 tonnes.
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