Viande de porc : un marché régulier qui pourrait le rester
Découpes : Le marché français est régulier cette semaine. La consommation est jugée correcte pour la période, encouragée notamment par une météo plus hivernale. Les échanges sont fluides pour la quasi-totalité des pièces, et s’effectuent sur des bases de prix stables. Seules les ventes de jambons sont plus délicates — en partie du fait de la concurrence espagnole — et nécessitent quelques concessions tarifaires, en particulier à l’export. Cet équilibre du commerce est susceptible de se prolonger, estime-t-on dans la filière. Selon certains opérateurs, les stocks congelés sont au plus bas en France, dans une partie des entreprises d’abattage découpe comme chez certains salaisonniers, ce qui laisse une marge de manœuvre en cas de ralentissement du commerce.
Porc : Les abattages européens restent inférieurs à leur niveau de 2016 dans la plupart des grands bassins de production européens. Sur les 43 premières semaines de l’année 2017 par rapport à 2016, ils se tassent de 0,7 % en Allemagne, de 2,5 % en France (zone Uniporc Ouest) et de 5,4 % au Danemark, selon le Marché du porc breton. Deux pays font figure d’exception, à commencer par les Pays-Bas qui affichent un rebond de 2,1 % de leur production. En Espagne, les abattages se sont tassés de seulement 0,12 % en cumul de janvier à août par rapport à 2016, mais le ministère de l’agriculture espagnol estime qu’un rebond plus franc de la production est d’actualité.