Viande de porc : plusieurs ambiances en Europe

Découpe : Selon le Marché du porc breton, le marché de la viande apparaît à plusieurs vitesses en Europe. La semaine dernière, le commerce était jugé tonique sur le marché espagnol, avec des prix des pièces en hausse entre 3 et 10 centimes sur le marché intérieur et des exportateurs qui ressentaient une amélioration de leurs ventes vers les pays tiers, notamment vers la Chine. Seul petit bémol selon Plérin, des marchés japonais et coréens plus bataillés avec une concurrence accrue des États-Unis. En Allemagne, on jugeait l’ensemble des destinations internationales concurrentielles et un manque d’entrain sur le marché national qui se traduisait par des prix des pièces stables, excepté en épaule et échine.
Porcelet : Les Pays-Bas ont su tirer profit de l’appétit espagnol. L’an dernier, ils ont vu leurs exportations vers la péninsule Ibérique exploser à près de 1 million de têtes, relaie-t-on au Marché du porc breton. C’est 198 % de plus en un an, soit près de 630 000 têtes supplémentaires. De quoi placer l’Espagne au même niveau voire légèrement devant la Belgique. L’Allemagne reste malgré tout — et de loin — le premier client des Néerlandais, avec un peu plus de 4,25 millions de porcelets réceptionnés, bien que ses achats aient reculé de 115 700 têtes. À noter également de moindres envois vers la Roumanie (-190 000 têtes).