Viande de porc : l’Europe perce aux États-Unis
Découpe : Selon Bruxelles, l’Union européenne a exporté 130 543 tonnes équivalent carcasse de viande de porc aux États-Unis sur les neuf premiers mois de l’année, soit 8,5 % de plus qu’un an plus tôt. Une croissance qui s’inscrit dans une tendance à de baisse des importations américaines de l’ordre de 1,6 % à fin septembre pour l’ensemble des viandes fraîches, congelées et transformées selon le Marché du porc breton (MPB). Les cartes sont redistribuées entre les différents fournisseurs.
En viande fraîche et congelée, la Pologne et le Danemark tirent leur épingle du jeu en augmentant leurs envois de 18,4 % et 25,2 % respectivement et s’affichent à la seconde et à la troisième place du podium, derrière le Canada. En produits transformés, le Canada reste de loin le premier fournisseur avec plus de 30 000 tonnes expédiées. Le Danemark est le second fournisseur malgré des ventes en retrait de 7,5 % à moins de 7 500 t, tandis que l’Allemagne et Italie suivent de près, augmentant leurs envois de 8,8 % et 11,3 % sur un an. À noter également le bond de l’Espagne ; +24,4 % à 1 230 t.
Porcelet : La filière porc bio danoise ne joue pas dans la même cour que la filière française. Selon les données de l’organisation danoise Seges, en moyenne, le nombre de truies par exploitation était de 406 en 2017, pour un nombre de porcelets par portée de 15,1, dont 11,9 sevrés par portée. À titre de comparaison, l’Ifip estimait en 2016 pour l’activité naissage bio en France, un nombre moyen de truies 77,8 pour 13,8 porcelets par portée dont 9,9 porcelets sevrés par portée. Ces données sont toutefois à nuancer, insiste l’Ifip, le nombre d’élevages enquêtés étant faibles et du fait de la forte variabilité des résultats techniques qui existe en France.