Viande de porc : la Chine perd l’appétit
Découpe : Selon le bureau Inaporc en Chine, relayé par le Marché du porc breton (MPB), la consommation de viande de porc en Chine aurait diminué de 1 % l’an dernier, ce qui représente une baisse de l’ordre de 559 000 tonnes. Avec 56,13 millions de tonnes, soit 62,4 % du volume des produits carnés consommés, le porc n’en reste pas moins la viande la plus plébiscitée. Ce repli est en mesure de se poursuivre cette année, selon les estimations de la Rabobank.
Porcelet : La hausse des coûts de l’aliment se poursuit pour les éleveurs français, sous l’impulsion de la hausse des cours des matières premières fin 2018. Le prix de l’aliment industriel pour porc à l’engrais, publié par l’Ifip, s’est installé en février à 251 €/t, en hausse de 2 € en un mois (+0,8 %) et de 10,1 % en un an.
Le prix du porc ayant rebondi, la dégradation des marges a été quelque peu freinée mais n’en est pas moins restée d’actualité. Pour l’Ifip, la marge brute pour les naisseurs-engraisseurs a cédé 1,4 % pour s’installer à 888 €/truie/an. Même tendance pour les post-sevreurs engraisseurs dont la marge a reculé de 1 € à 12 €/porcelet entré.