Viande bovine : le Brexit dans les esprits
Bovins : Le Brexit a fait la Une de la dernière réunion du Meat Marketing Board à Bruxelles. Le Royaume-Uni effectue ses principales importations de viande bovine auprès de pays tiers : Brésil, Uruguay et Argentine, selon la Commission. Les principaux fournisseurs européens du marché britannique sont l’Irlande, les Pays-Bas, la Pologne et l’Allemagne, tandis que les principaux acheteurs sont la France, l’Italie, la Belgique ; les Pays-Bas et l’Irlande. Une des questions primordiales est celle de la répartition actuelle entre le Royaume-Uni et l’Union des quotas d’importations de viande utilisés par les pays tiers. Le flou le plus complet règne sur l’adaptation des accords de libres-échanges actuels et futurs (CETA, TTIP).
Veau : La semaine s’est déroulée sous le signe de la stabilité sur les marchés en vif. Les cours ont été facilement reconduits en petits veaux mâles laitiers de qualité, l’offre du moment étant limitée et à peine à même de satisfaire les besoins des acheteurs. En revanche, pour les animaux de qualité inférieurs, fragilisés par les changements de température, la commercialisation est plus délicate. En croisés, l’offre est aussi mesurée et la demande assez tonique dans l’ensemble. En races à viande, les cours sont fermes.
Caprins : Au premier trimestre, les abattages de caprins en Europe ont reculé de 5,8 % par rapport à la même période de l’an dernier, selon Bruxelles. S’ils ont légèrement augmenté en Espagne et aux Pays-Bas, ils ont un peu reculé en Grèce et nettement baissé en France.